Une grande réforme se prépare dans le secteur du logement pour l’année 2018. En effet, la zone C ne sera plus affectée par le dispositif Pinel. La zone B2 bénéficiera quant à elle d’une certaine souplesse. Pour en savoir plus à ce sujet, nous allons vous détailler l’objectif qui anime ce changement. Ensuite, vous découvrirez les avantages et les inconvénients de ce nouveau procédé (abolir la loi Pinel en 2018).
Abolir la loi Pinel en 2018
Objectif
Selon les dires du président Macron, le manque de logement en France n’affecte que quelques métropoles uniquement. Par conséquent, il est nécessaire de se concentrer sur ces zones. Le but principal est d’augmenter la construction dans ces régions ciblées.
D’après toujours les affirmations, les dispositifs fiscaux mis en place ne sont pas les meilleures alternatives. Au lieu de faire baisser le prix de l’immobilier, ils entraînent une importante augmentation. Pourtant le premier objectif du gouvernement, c’est de réduire le coût du logement. Ainsi, tout le monde peut en profiter. Même les habitants dans les régions sensibles.
Cette réforme affecte le secteur B2 définissant les communes où le nombre de la population se situe entre 50 000 à 250 000. La zone C qui englobe le reste du territoire n’échappe pas non plus à cette révolution. Par conséquent, les habitants de ces régions n’ont plus que jusqu’au 31 décembre pour profiter du dispositif Pinel.
En revanche, ce dernier continuera d’être à la portée des zones A, A bis et B1. Si vous voulez connaitre le secteur de votre ville, il suffit d’utiliser les outils gratuits en ligne.
Avantage et inconvénients
Le projet de loi de finances de 2018 prévoit de prolonger la loi Pinel pour une période supplémentaire de 4 ans. Rappelons qu’il s’agit d’un dispositif favorisant l’investissement locatif. Ceci dit, les particuliers qui souhaitent en bénéficier ont encore quelques années. Ils peuvent continuer à profiter d’une réduction d’impôts.
Les conditions resteront les mêmes pour cette nouvelle période. Le montant demeure à 12, 18 et 21 % du prix de l’investissement. Concernant la limite, elle est à 5 500 euros par mètre carré et 300 000 euros chaque année.
Toutefois, cette prolongation n’affectera que les zones tendues du territoire. Ce sont les régions où il y a beaucoup de tensions au niveau du marché locatif. Tout cela indique que les communes B2 et C seront exclus du dispositif à compter du début de l’année 2018.