On parle de déficit foncier quand le loyer d’un bien immobilier que vous possédez est inférieur aux charges. Il existe cependant des solutions pour y faire face. C’est le cas pour la déduction sur le revenu global. Pour bien comprendre ce phénomène, nous allons vous apporter plus de renseignements à ce sujet.
déficit foncier
Avantage
Le déficit foncier est un moyen très efficace pour réduire les impôts avec l’immobilier. Son avantage se situe dans le fait qu’il ne fait pas partie des systèmes de défiscalisations rabotées tous les ans. Par conséquent, il permet d’abaisser abondamment la taxation. C’est un procédé peu connu des propriétaires qui louent leur bien. Cela s’explique par le fait qu’il intègre le droit commun.
Ce processus a la capacité de supprimer les revenus fonciers. Il sert également à diminuer les autres gains imposables en dehors des réductions de taxe.
Grâce à ce système, vous avez la possibilité de retrancher des loyers toutes les charges du bien concerné par la location. À ce moment-là, le propriétaire est alloué à soustraire le manque sur les gains divers soumis à l’impôt. C’est le cas pour les dividendes reçus, les salaires ou autres. En revanche, la somme est plafonnée à 10 700 euros. Toutefois, si le déficit est supérieur à cette somme alors il peut être rapporté sur une durée de 10 ans.
Inconvénient
Le déficit foncier n’apporte pas que des avantages. En effet, des erreurs de calcul pourraient pousser la fiscalité à reconsidérer la taxation du propriétaire. Il est vrai que le déficit est amputé avec un plafond de 10 700 euros. Toutefois, la part de déficit obtenu avec les intérêts de l’emprunt ne l’est pas. Celle-ci doit être reportée sur les rendements fonciers à venir.
Cette imputation oblige également le propriétaire à louer le bien pendant une durée de 3 ans à compter de la date de déduction. Sinon la fiscalité a le droit de reconsidérer le montant total de l’impôt.
Cette pratique ne permet pas vraiment de faire des économies. Elle est utile pour réduire la taxation. Toutefois celle-ci a des effets non négligeables au niveau des prélèvements sociaux. Les simulations réalisées par les experts démontrent que ce déficit n’est la solution la plus intéressante en matière de défiscalisation. Cette situation s’explique par le fait que le résultat est soumis aux prélèvements de 15,5 %. En revanche, le revenu global n’est pas concerné par ce système.