Les FCPI (Fonds Communs de Placements dans l’Innovation) ont été créés en 1997 avec la loi Finances dans le but de favoriser l’investissement dans les PME innovantes afin de leur permettre de financer leur développement. Ils permettent également aux investisseurs de bénéficier d’une fiscalité très intéressante. Nous allons découvrir ensemble dans cet article comment marche la fiscalité des FCPI.
Comment marche la fiscalité des fcpi?
Afin de pouvoir profiter des avantages fiscaux, l’investisseur doit garder ses parts du FCPI pendant au minimum 5 ans à partir de la date de souscription.
Les avantages fiscaux sont calculés en pourcentage du montant investi et dépendant de celui-ci. Il existe deux grandes catégories de réductions fiscales : sur l’ISF et sur l’impôt sur le revenu. Voyons cela plus en détail.
Réduction FCPI sur l’ISF
La réduction du montant de l’ISF est égale à 50 % du montant investi dans les PME. Celui-ci est néanmoins plafonné à 18 000 € par an.
L’investissement dans le FCPI joue également sur l’assiette ISF car le montant est à déduire de celle-ci au moment des calculs.
De plus, à l’échéance les plus-values réalisées sont exonérées de taxes et ne comptent pas dans le calcul de l’IR (Impôt sur le Revenu).
Réduction FCPI sur l’IR
En ce qui concerne la réduction du montant de l’impôt sur le revenu, il est de 18 % et est plafonné à 2160 € pour une personne seule et 4320€ pour un couple, par année.
Si vous cumulez un FIP et un FCPI, une réduction supplémentaire de 18 % vient s’ajouter à la précédente. Cette dernière est plafonnée à 4320€ pour un célibataire et 8640€ pour un couple.
De plus, le montant des plus-values réalisées sur les FCPI n’entre pas dans le revenu imposable. Seuls les prélèvements sociaux sont dus sur cette dernière (soit 15,5 %).
Grâce à ces différents avantages fiscaux, les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation restent des investissements très intéressants. Cependant, comme ils ne sont pas garantis, ces placements sont réservés aux investisseurs avertis.
De plus, il est indispensable de ne pas y placer l’ensemble de ces économies, l’idéal étant de ne pas dépasser 10 à 15 % du capital total afin de placer le reste sur d’autres types de placement plus sûr comme les contrats d’assurance-vie par exemple.