En matière de placement immobilier et afin de pouvoir diversifier son patrimoine, les FCPI prennent le nom de SCPI (sociétés Civiles de Placement Immobilier) et font office de grand favori. Petit zoom sur les spécificités de ce type de placement.
Comment fonctionne une SCPI ?
Ce type de société se charge de la gestion de votre capital et de toutes les relations avec les locataires et, il est plus facile de revendre ses parts d’une SCPI qu’un immeuble entier. De plus, votre placement se constitue de parts de plusieurs immeubles. Cela vous permet de maintenir votre capital car si la valeur d’un des immeubles diminue celles des autres pourront équilibrer les pertes éventuelles.
En ce qui concerne les revenus issus de cet investissement, la SCPI vous les reversent chaque trimestre et la rentabilité de ce type de placement est de 5 % par an en moyenne pour les SCPI de bureau et de 3 % pour les SCPI de logements.
Et coté fiscalité ?
Les investisseurs ayant des parts dans une SCPI sont imposés :
– Au titre de l’impôt sur les revenus fonciers par la fraction des bénéfices correspondant à la location des immeubles,
– Et au titre des revenus de capitaux mobiliers pour la fraction correspondant au placement des liquidités
– Ainsi qu’au titre des plus-values immobilières lors de la cession d’immeubles réalisées par la SCPI.
Depuis le 1er janvier 2013, le dispositif Duflot (qui remplace le dispositif Scellier) permet une réduction d’impôts à hauteur de 18 % pour tous les investissements dans des logements neufs ou en cours d’achèvement. Cependant, il faut noter que cet avantage fiscal est limité au plafonnement des niches fiscales (loi finance de 2013) et la réduction d’impôts ne pourra donc pas dépasser 10 000 €.
Il est également important de noter que, comme dans les FCPI, le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti et dépend des prix du marché immobilier. Il est donc important de ne pas investir l’ensemble de son capital épargne dans ce type de placement afin de limiter les risques.